29 septembre 2011 :Lectures :Ronan Le Roux, Céline Lafontaine.
1-Après le modèle de Shannon et Weaver vient la cybernétique de Wiener.
Dans un contexte d’après guerre, celui-ci développe alors une modèle d’organisation de la société qui se baserait exclusivement sur les échanges d’informations possibles. C’est ainsi, comme Breton disait ( in http://id.erudit.org/iderudit/008531ar (29 sept) «une nouvelle façon de voir le monde.»
À l’origine, la cybernétique est la science des machines, mais l’approche de Wiener la transpose à l’étude communicationnelle des humains. On peut tout de suite se demander s’il est possible alors d’attribuer les mêmes caractéristiques de la cybernétique à une machine tout comme à un être humain? Selon Wiener, oui. Rappelons l’idée de sa «boite noire» ; celle-ci est un élément parmi d’autres dans une société donné. Wiener ne se soucit point de ce qu’il y a dans cette boite parce qu’il peut le déduire selon des entrées et sorties apparentes de celle-ci. Il met alors ici, en évidence la notion de rétroaction (output-sortie) mais néglige l’idée de sens propre intérieur du sujet (ici la boite).
Selon lui le vivant et l’artificiel fonctionnent de la même façon. I va ainsi privilégier la relation/ le comportement d’un sujet vis-à-vis d’un autre (input-output) au contenue puisque c’est elle qui identifiera le sujet. Puisque vivre c’est communiquer, une société entière peut être comprise, interprétée, en analysant les échanges d’informations, de messages. Rappelons que ce principe était cependant déjà couvert par Aristote ; «l’homme est un animal social»- à travers ses rapports sociaux on le voit évoluer.
(in http://www.horaz.com/03_Citations/AUTEURS/Aristote.htm )Tout comme celle de Shannon et Weaver, l’approche cybernétique est trop mathématique et exclue le vécue humain (intérieure conscient et inconscient de l’homme) et le sens que le récepteur donnera de cette même information.
Dans un contexte d’après guerre, celui-ci développe alors une modèle d’organisation de la société qui se baserait exclusivement sur les échanges d’informations possibles. C’est ainsi, comme Breton disait ( in http://id.erudit.org/iderudit/008531ar (29 sept) «une nouvelle façon de voir le monde.»
À l’origine, la cybernétique est la science des machines, mais l’approche de Wiener la transpose à l’étude communicationnelle des humains. On peut tout de suite se demander s’il est possible alors d’attribuer les mêmes caractéristiques de la cybernétique à une machine tout comme à un être humain? Selon Wiener, oui. Rappelons l’idée de sa «boite noire» ; celle-ci est un élément parmi d’autres dans une société donné. Wiener ne se soucit point de ce qu’il y a dans cette boite parce qu’il peut le déduire selon des entrées et sorties apparentes de celle-ci. Il met alors ici, en évidence la notion de rétroaction (output-sortie) mais néglige l’idée de sens propre intérieur du sujet (ici la boite).
Selon lui le vivant et l’artificiel fonctionnent de la même façon. I va ainsi privilégier la relation/ le comportement d’un sujet vis-à-vis d’un autre (input-output) au contenue puisque c’est elle qui identifiera le sujet. Puisque vivre c’est communiquer, une société entière peut être comprise, interprétée, en analysant les échanges d’informations, de messages. Rappelons que ce principe était cependant déjà couvert par Aristote ; «l’homme est un animal social»- à travers ses rapports sociaux on le voit évoluer.
(in http://www.horaz.com/03_Citations/AUTEURS/Aristote.htm )Tout comme celle de Shannon et Weaver, l’approche cybernétique est trop mathématique et exclue le vécue humain (intérieure conscient et inconscient de l’homme) et le sens que le récepteur donnera de cette même information.
2- Céline Lafontaine : Nouvelles technologies et subjectivité : les frontières renversées de l’intimité.
J’ai trouvé ce texte intéressant, il m’a permis de comprendre réellement l’idée de cybernétique tout allant comprendre ce que Wiener n’a pas explicité; ce qu’il y avait dans sa boite noire. (intériorité synonyme de l'indentité du sujet)
Lafontaine cite Mantuccelli, lorsqu’elle approche l’idée que l’entrée des nouvelles technologies d’information modifie la façon dont les gens expriment leur individualité dans nos sociétés.
L’intériorité, l’intérieur conscient et subconscient, est partie unique et inaccessible de chaque individu.
Cependant Lafontaine voit que cette entrée des NTIC va jusqu’à réussir à brouiller les frontières que l’on pensait infranchissables, celles de l’intérieur psychologique humain.
On voit alors que l’espace intérieur humain va se rétrécir, l’individu va jusqu’à avoir la possibilité d’avoir une extension de son corps. Rappelons que la cybernétique de Wiener donnait les mêmes caractéristiques informationnelles aux machines qu’aux humains ; ainsi, la reproduction artificielle d’un cerveau humain (par exemple; un ordinateur) aurait les mêmes valeurs que celui des humains. L’être humain aurait alors la possibilité de transférer sa raison, sa rationalité, dans un corps externe, une machine par exemple. On voit alors apparaître un transfert biologique à un support technique. À l’époque, la mémoire était envisagée comme n’étant propre à la vie intérieure des êtres humains. De nos jours, cette mémoire peut être équivoque à la mémoire d’un support technique, c'est-à-dire à un «carrefour où transitent les flux informationnels. »
Ainsi, lorsqu’une personne utilise son téléphone cellulaire comme un support technique lui permettant de se rappeler tout ce dont il a besoin de faire, celui-ci s’identifie à son téléphone qui est vu comme une extension matérielle de sa mémoire. La mémoire est donc ici extériorisée à l’intérieur d’une machine.
Prenons un autre exemple; l'autre jour, dans mon cours de parole publique, la professeure demanda à chaqun de se présenter.
À la fin de toutes les présentations, la professeure nous demanda à partir de quoi avons nous basé nos présentations. Tout le monde répondit que nous avions fait l'usage de notre mémoire, puisée en celle-ci nos expériences et vécues qui nous qualifient le mieux afin de nous présenter convenablement à la classe. Cependant, un des étudiants qui avait décidé de se présenter à l'aide de photos, répondit qu'il avait utilisé facebook pour se souvenir de son vécu. Ainsi, on voit clairement que cet individu a extériorisé son passé à l'aide de photos mises dans un support technique. Ce support technique est alors sa mémoire externe, une mémoire qui constitue son intériorité, son identité.
J’ai trouvé ce texte intéressant, il m’a permis de comprendre réellement l’idée de cybernétique tout allant comprendre ce que Wiener n’a pas explicité; ce qu’il y avait dans sa boite noire. (intériorité synonyme de l'indentité du sujet)
Lafontaine cite Mantuccelli, lorsqu’elle approche l’idée que l’entrée des nouvelles technologies d’information modifie la façon dont les gens expriment leur individualité dans nos sociétés.
L’intériorité, l’intérieur conscient et subconscient, est partie unique et inaccessible de chaque individu.
Cependant Lafontaine voit que cette entrée des NTIC va jusqu’à réussir à brouiller les frontières que l’on pensait infranchissables, celles de l’intérieur psychologique humain.
On voit alors que l’espace intérieur humain va se rétrécir, l’individu va jusqu’à avoir la possibilité d’avoir une extension de son corps. Rappelons que la cybernétique de Wiener donnait les mêmes caractéristiques informationnelles aux machines qu’aux humains ; ainsi, la reproduction artificielle d’un cerveau humain (par exemple; un ordinateur) aurait les mêmes valeurs que celui des humains. L’être humain aurait alors la possibilité de transférer sa raison, sa rationalité, dans un corps externe, une machine par exemple. On voit alors apparaître un transfert biologique à un support technique. À l’époque, la mémoire était envisagée comme n’étant propre à la vie intérieure des êtres humains. De nos jours, cette mémoire peut être équivoque à la mémoire d’un support technique, c'est-à-dire à un «carrefour où transitent les flux informationnels. »
Ainsi, lorsqu’une personne utilise son téléphone cellulaire comme un support technique lui permettant de se rappeler tout ce dont il a besoin de faire, celui-ci s’identifie à son téléphone qui est vu comme une extension matérielle de sa mémoire. La mémoire est donc ici extériorisée à l’intérieur d’une machine.
Prenons un autre exemple; l'autre jour, dans mon cours de parole publique, la professeure demanda à chaqun de se présenter.
À la fin de toutes les présentations, la professeure nous demanda à partir de quoi avons nous basé nos présentations. Tout le monde répondit que nous avions fait l'usage de notre mémoire, puisée en celle-ci nos expériences et vécues qui nous qualifient le mieux afin de nous présenter convenablement à la classe. Cependant, un des étudiants qui avait décidé de se présenter à l'aide de photos, répondit qu'il avait utilisé facebook pour se souvenir de son vécu. Ainsi, on voit clairement que cet individu a extériorisé son passé à l'aide de photos mises dans un support technique. Ce support technique est alors sa mémoire externe, une mémoire qui constitue son intériorité, son identité.
L’auteur va plus loin encore en voyant internet comme une technologie communicationnelle capable de démultiplier l’identité humaine. En effet, avec internet, nous voyons croitre un cyberespace- une nouvelle sphère perçue entre réalité et virtualité. L’être humain réussit ainsi à multiplier son identité entre le monde réel et le monde virtuel. Il peut ainsi se créer une identité imaginaire. L'usage croissant d’internet démontre son caractère indispensable aux humains.
Le cyborg incarne métaphoriquement les êtres humains de notre ère, entre réseaux informatiques croissant avec internet et l’arrivée du génie génétique. Ainsi on voit une extension du corps possible grâce aux technologies biomédicales. Des transformations physiques, des changements faits aux corps vont alors traduire, rendre transparent l’intériorité des êtres humains. Le corps devient alors un simple véhicule traduisant notre individualité. L’être humain peut alors modeler son corps en fonction de son flux identitaire. On voit de plus en plus de gens avec des piercings, des tatouages révélateurs de leurs vécus, ce qui permet une extériorisation de leur identité, qui autre fois était envisagée inaccessible.