École de Frankfurt et Lazarsfeld :
L’école de Frankfurt émerge dans les années 30, après la Première Guerre mondiale, pendant les révolutions russes et avant la Seconde Guerre mondiale.
L’École de Frankfurt s’intéresse notamment à la théorie de la culture de masse; ainsi elle se basera sur ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle ne veut pas être. Elle est une approche qui se veut uniquement critique, et rend conscience de fait sans proposer d’alternatives. L’École entreprend alors une théorie critique de la modernité qui réduit la culture à une industrie. Cette industrie culturelle est diffusée par les médias de masse.
Rappelons ici le texte Le monde merveilleux de Disney : le rêve présenté comme réalité qui souligne l’idée que W.Disney n’était, lui-même, pas intéressé par la culture ou l’art mais bien uniquement par la vente, c'est-à-dire la marchandisation de produits artistiques. Souvenons-nous que Michèle Martin, l’auteur, faisait remarquer que «le système de production Disney est arrangé de façon à ce que qu’aucun auteur ne puisse se vanter d’avoir créé une œuvre en particulier.» Ce qui ici met en valeur la critique de la logique marchande faite par l’École de Frankfurt, tout est marchandise. La culture de masse a pour but de régénérer des profits, dominer et créer une homogénéité chez les gens. Ce qui laisse paraître une dimension économique des médias qui diffusent une culture non-neutre. Adorno et Horkeheimer voit dans cette logique une diffusion de l’idéologie qui va dans le sens du système capitaliste : la standardisation et la production de l’art ressemble de plus en plus à la production industrielle. L’école de Frankfurt émerge dans les années 30, après la Première Guerre mondiale, pendant les révolutions russes et avant la Seconde Guerre mondiale.
L’École de Frankfurt s’intéresse notamment à la théorie de la culture de masse; ainsi elle se basera sur ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle ne veut pas être. Elle est une approche qui se veut uniquement critique, et rend conscience de fait sans proposer d’alternatives. L’École entreprend alors une théorie critique de la modernité qui réduit la culture à une industrie. Cette industrie culturelle est diffusée par les médias de masse.
L’École de Frankfurt met en contraste cette culture de masse face à une culture dite élitiste, pure et n’ayant pour finalité que la production économique de ce qui peut-être considéré comme art.
Je pense que l’École de Frankfurt a su repérer des faits intéressants en faisant une critique élaborée de ceux-ci. Cependant l’approche de Lazarsfeld qui défend que les médias n’ont pas d’effets directs mais limités, dirait que les médias de masse ne peuvent pas nous influencer directement. Ainsi ces médias de masse, qui diffusent une culture de masse, deviennent moins dangereux.
Si l’on se situe au niveau de la théorie de l’incubation culturelle, on réalise que la diffusion que font les médias de masse imposerait leur propre réalité, un milieu culturel unique qui s’inspirerait des normes et modèles préexistants dans la société. (La reproduction de cette culture modelée par les medias de masse, renforcerait et figerait les normes préalablement communément déjà admis.) Ainsi, l’École de Frankfurt verrait plutôt une sorte de manipulation des organisations au pouvoir (capitaliste) alors que la théorie de l’incubation culturelle démentirait cette vision rappelant que les medias de masse ne font que mettre l’emphase sur des phénomènes- normes préalablement existantes dans notre société.
Je pense que l’École de Frankfurt a su repérer des faits intéressants en faisant une critique élaborée de ceux-ci. Cependant l’approche de Lazarsfeld qui défend que les médias n’ont pas d’effets directs mais limités, dirait que les médias de masse ne peuvent pas nous influencer directement. Ainsi ces médias de masse, qui diffusent une culture de masse, deviennent moins dangereux.
Si l’on se situe au niveau de la théorie de l’incubation culturelle, on réalise que la diffusion que font les médias de masse imposerait leur propre réalité, un milieu culturel unique qui s’inspirerait des normes et modèles préexistants dans la société. (La reproduction de cette culture modelée par les medias de masse, renforcerait et figerait les normes préalablement communément déjà admis.) Ainsi, l’École de Frankfurt verrait plutôt une sorte de manipulation des organisations au pouvoir (capitaliste) alors que la théorie de l’incubation culturelle démentirait cette vision rappelant que les medias de masse ne font que mettre l’emphase sur des phénomènes- normes préalablement existantes dans notre société.
Habermas faisant, à l’origine, partie de l’École de Frankfurt, va s’en écarter parce selon lui le problème, très critiqué par l’école, ne se trouve pas dans la raison. Selon lui, l’homme est encore en processus d’apprentissage, son processus de rationalité n’est pas encore complet. L’homme n’a pas encore développé une analyse critique complète, c’est pourquoi il fait des erreurs (pensons à holocauste). Selon Habermas, il faut créer un espace qui va palier la société qui suit une logique trop marchande et économique. Ainsi, il propose que l’espace critique se trouve sur la scène publique. A l’époque, l’espace publique était strictement dans les salons bourgeois et les cafés. Désormais c’est aux journaux-journalistes d’assurer le bon fonctionnement de cet espace public. De plus, de nos jours, avec le web 2.0 on voit des citoyens contribuer activement à la création de cet espace public.
L’école de Palo Alto : L’école de Palo Alto, présente une vision psychologique et systématique de la communication. Elle met l’accent, tout comme la cybernétique jusqu’à un certain point, sur les interactions des divers éléments lorsque les gens communiquent. Au cœur de cette école se trouve le modèle de l'orchestre de Winkin. Ainsi, la communication est définie comme une production collective d’un groupe qui travaille afin de s’harmoniser. La communication est désormais vue comme une production collective.
- Comparons ce modèle à la théorie de communication de Shannon et Weaver :
Shannon et Weaver voyait la communication comme un processus linéaire de transfert d’informations entre un émetteur vers un récepteur (métaphore du télégraphe).
Ces auteurs s’intéressaient surtout au passage de cette information et à savoir si la quantité émise serait égale à la quantité reçue. Nous l’avons vu, cette approche minimalise la communication à un transfert d'information.
Cependant, si l’on pense à internet, lorsqu’un individu veut faire une rechercher sur le web, nous remarquons que chacun de nous fera un traitement de l'information de façon différente. C’est pourquoi je favoriserai l’approche du modèle de l’orchestre de l’école de Palo Alto. Cette dernière n’envisage pas la communication comme un modèle linéaire avec un émetteur qui envoie un message à un récepteur par le moyen d'un canal. Mais bien, comme l'écrit Yves Winkin, « comme un système à multiples canaux auquel l'acteur social participe à tout instant, qu'il le veuille ou non : par ses gestes, son regard, son silence, sinon son absence. En sa qualité de membre d'une certaine culture, il fait partie de la communication, comme le musicien fait partie de l'orchestre. Mais dans ce vaste orchestre culturel, il n'y a ni chef, ni partition. Chacun joue en s'accordant sur l'autre. »
Dans une des lectures proposées pour se paradigme, il y avait le texte de Louis Quéré, D'un modèle épistémologique de la communication à un modèle praxéologique. Je suis d’accord avec lui lorsqu’il propose le schème représentationniste de la communication, en indiquant que celle-ci est réussit lorsqu’il y a une représentation similaire produite chez le communicateur et son destinataire. C’est là où l’on voit bien la différence avec le modèle de Shannon et Weaver. Selon Louis Quéré, « la communication est un processus de production et d’interprétation de signes à travers lesquels des partenaires d’interaction se rendent mutuellement manifestes des faits, d’hypothèses ou pensées dont ils veulent informer les autres. » Il souligne alors que la représentation varie selon les représentations faites selon l’état mental des agents.
Ce qui me rappelle ce que j’ai vu en cours de Parole publique et soutenu pas Ferdinand de Saussure ; lorsque l’on communique, tout énoncé s’appuie sur des rapports qui se développent sur deux plans, deux composantes essentielles grâce auxquelles se dégage le sens d’un discours. La première étant les syntagmes et la seconde étant les paradigmes qui ont pour supports la mémoire. On parle alors de rapports associatifs. En dehors du discours, les mots offrent quelque chose en commun qui s’associent dans la mémoire, se forme alors des groupes de mots au sein desquels va régner des rapports très divers. Ainsi selon notre vécu, nos connaissances, les mots prennent sens de manières différentes. Quand on fait acte de parole, lorsque l’on communique, on fait un processus associatif.
Shannon et Weaver voyait la communication comme un processus linéaire de transfert d’informations entre un émetteur vers un récepteur (métaphore du télégraphe).
Ces auteurs s’intéressaient surtout au passage de cette information et à savoir si la quantité émise serait égale à la quantité reçue. Nous l’avons vu, cette approche minimalise la communication à un transfert d'information.
Cependant, si l’on pense à internet, lorsqu’un individu veut faire une rechercher sur le web, nous remarquons que chacun de nous fera un traitement de l'information de façon différente. C’est pourquoi je favoriserai l’approche du modèle de l’orchestre de l’école de Palo Alto. Cette dernière n’envisage pas la communication comme un modèle linéaire avec un émetteur qui envoie un message à un récepteur par le moyen d'un canal. Mais bien, comme l'écrit Yves Winkin, « comme un système à multiples canaux auquel l'acteur social participe à tout instant, qu'il le veuille ou non : par ses gestes, son regard, son silence, sinon son absence. En sa qualité de membre d'une certaine culture, il fait partie de la communication, comme le musicien fait partie de l'orchestre. Mais dans ce vaste orchestre culturel, il n'y a ni chef, ni partition. Chacun joue en s'accordant sur l'autre. »
Dans une des lectures proposées pour se paradigme, il y avait le texte de Louis Quéré, D'un modèle épistémologique de la communication à un modèle praxéologique. Je suis d’accord avec lui lorsqu’il propose le schème représentationniste de la communication, en indiquant que celle-ci est réussit lorsqu’il y a une représentation similaire produite chez le communicateur et son destinataire. C’est là où l’on voit bien la différence avec le modèle de Shannon et Weaver. Selon Louis Quéré, « la communication est un processus de production et d’interprétation de signes à travers lesquels des partenaires d’interaction se rendent mutuellement manifestes des faits, d’hypothèses ou pensées dont ils veulent informer les autres. » Il souligne alors que la représentation varie selon les représentations faites selon l’état mental des agents.
Ce qui me rappelle ce que j’ai vu en cours de Parole publique et soutenu pas Ferdinand de Saussure ; lorsque l’on communique, tout énoncé s’appuie sur des rapports qui se développent sur deux plans, deux composantes essentielles grâce auxquelles se dégage le sens d’un discours. La première étant les syntagmes et la seconde étant les paradigmes qui ont pour supports la mémoire. On parle alors de rapports associatifs. En dehors du discours, les mots offrent quelque chose en commun qui s’associent dans la mémoire, se forme alors des groupes de mots au sein desquels va régner des rapports très divers. Ainsi selon notre vécu, nos connaissances, les mots prennent sens de manières différentes. Quand on fait acte de parole, lorsque l’on communique, on fait un processus associatif.
Palo Alto de Bateson à Watzlawick :
Watzlawick reprend les postulats de Bateson pour en créer 5 axiomes.
Le postulat sur lequel j’aimerais me pencher est le premier : On ne peut pas ne pas communiquer. Pourquoi ? Parce que c’est la première approche vue ici qui non seulement s’intéresse au verbal mais aussi au non verbal. En effet, selon Watzlawick, même si l’on ne parle pas on diffuse un certain message. Communiquer devient donc inévitable. Bateson voyait même en l’homme des êtres biologiquement contraint à communiquer. Ainsi, si je suis dans le bus, et que je m’assoie à coté d’un voisin, qui pourtant me connaît, puisque nous prenons le bus ensemble chaque matin, et qui brusquement met ses écouteurs de musique, il me fait part du message qu’il ne veut pas entreprendre une discussion avec moi. Selon le texte Les distances chez les hommes de Hall, même la distance communique. Hall observe les distances uniformes dans les rapports entres les gens. Il utilise comme caractère l’intensité de la voix qui donne information sur la distance (chuchotement versus crier). Ainsi, dans la culture nord-américaine il identifie 4 distances majeures : intime, personnelle, sociale, publique. La distance choisie dépend des rapports interindividuels, des sentiments et activités des individus concernés. La distance en dit beaucoup sur l’état d’esprit et la relation entre les communicateurs. Des éléments qui n’avaient pas été préalablement touchés dans les autres théories.
Le postulat sur lequel j’aimerais me pencher est le premier : On ne peut pas ne pas communiquer. Pourquoi ? Parce que c’est la première approche vue ici qui non seulement s’intéresse au verbal mais aussi au non verbal. En effet, selon Watzlawick, même si l’on ne parle pas on diffuse un certain message. Communiquer devient donc inévitable. Bateson voyait même en l’homme des êtres biologiquement contraint à communiquer. Ainsi, si je suis dans le bus, et que je m’assoie à coté d’un voisin, qui pourtant me connaît, puisque nous prenons le bus ensemble chaque matin, et qui brusquement met ses écouteurs de musique, il me fait part du message qu’il ne veut pas entreprendre une discussion avec moi. Selon le texte Les distances chez les hommes de Hall, même la distance communique. Hall observe les distances uniformes dans les rapports entres les gens. Il utilise comme caractère l’intensité de la voix qui donne information sur la distance (chuchotement versus crier). Ainsi, dans la culture nord-américaine il identifie 4 distances majeures : intime, personnelle, sociale, publique. La distance choisie dépend des rapports interindividuels, des sentiments et activités des individus concernés. La distance en dit beaucoup sur l’état d’esprit et la relation entre les communicateurs. Des éléments qui n’avaient pas été préalablement touchés dans les autres théories.
De Palo Alto à la pragmatique :
- Tout comme chez Habermas, l’école de Palo Alto et les pragmatiques donnent une place importante au langage. Les pragmatiques se penchent sur celui-ci comme étant ce qui permettrait d’agir dans le monde. On a donc un aspect pratique du langage qui apparaît. Austin va se poser quelques questions mettant au centre de celle-ci la notion actions : que faisons-nous lorsque nous parlons ? Que disons-nous lorsque nous parlons ? Comment se fait-il que nous ne disons pas toujours ce que nous voulons dire, ni ne voulions dire ce que nous disions ?
Cette manière d’envisager la communication par des questions rappelle l’approche de Lasswell et ses 5 questions fondamentales. Cependant ici, la donne est bien différente. Si Lasswell insinuait un certain processus linéaire mettant l’emphase sur les effets d’une communication, Austin va plutôt mettre en relief ces questions afin dénoncer le caractère performatif du langage. Il analyse la communication et ces acteurs grâce à sa théorie des actes du langage. Ainsi, il détecte différentes unités d’acte du langage qui auront pour caractéristique deux dimensions essentielles ; une performative et l’autre constative.
- Il définit l’action du langage performatif comme étant exécutif. Rappelons-nous du texte de Watzlawick, Le langage d’injonction. Les prescriptions de comportement, dans lequel il fait allusion au «mécanisme de commande» de la communication. Il est ici question de la performativité, c'est-à-dire l’usage du mode impératif ou d’action véhiculée par le langage. Par exemple, lorsqu’un prête dit : je vous marie. Il s’agit bien d’un acte implicite et qui entrainera un fait, une action. De même lorsqu’un juge dit : la séance est levée. C’est alors par ce caractère performatif de la communication que le langage devient vecteur d’action.
- La seconde dimension du langage présenté par Austin est le constatif. Ici il s’agit uniquement d’un constat de la réalité. Par exemple lorsque l’on dit les chiens sont des mammifères, aucune action n’est véhiculée par cet énoncé. La dimension constative du langage rendrait donc compte du réel.
Austin ajoute, tout comme Lasswell, que la communication suscite des effets. Si l’on a vu avec Lasswell un enclenchement d’effet plutôt négatif à l’égard des gens, Austin en fait une typologie large allant de la peur jusqu’à la joie. Austin suivi par Searle, indique qu’il y a cinq classe d’acte du langage : illucoturoire, verdictifs (jugement), exercitifs, commissif( promesse) comportatif (excuse) expositif ( démonstratif).
Les acteurs du langage utiliseraient alors celle-ci comme un vecteur qui permettrait l’action ou un changement physique ou morale chez le destinateur. Lorsque Dominique Strauss Kahn s’est excusé et s’est présenté non coupable d’un acte physique mais bien moral, celui a par le langage tenté de susciter chez les français une action morale : créer un effet de pitié et de compassion à son égard.
Cette manière d’envisager la communication par des questions rappelle l’approche de Lasswell et ses 5 questions fondamentales. Cependant ici, la donne est bien différente. Si Lasswell insinuait un certain processus linéaire mettant l’emphase sur les effets d’une communication, Austin va plutôt mettre en relief ces questions afin dénoncer le caractère performatif du langage. Il analyse la communication et ces acteurs grâce à sa théorie des actes du langage. Ainsi, il détecte différentes unités d’acte du langage qui auront pour caractéristique deux dimensions essentielles ; une performative et l’autre constative.
- Il définit l’action du langage performatif comme étant exécutif. Rappelons-nous du texte de Watzlawick, Le langage d’injonction. Les prescriptions de comportement, dans lequel il fait allusion au «mécanisme de commande» de la communication. Il est ici question de la performativité, c'est-à-dire l’usage du mode impératif ou d’action véhiculée par le langage. Par exemple, lorsqu’un prête dit : je vous marie. Il s’agit bien d’un acte implicite et qui entrainera un fait, une action. De même lorsqu’un juge dit : la séance est levée. C’est alors par ce caractère performatif de la communication que le langage devient vecteur d’action.
- La seconde dimension du langage présenté par Austin est le constatif. Ici il s’agit uniquement d’un constat de la réalité. Par exemple lorsque l’on dit les chiens sont des mammifères, aucune action n’est véhiculée par cet énoncé. La dimension constative du langage rendrait donc compte du réel.
Austin ajoute, tout comme Lasswell, que la communication suscite des effets. Si l’on a vu avec Lasswell un enclenchement d’effet plutôt négatif à l’égard des gens, Austin en fait une typologie large allant de la peur jusqu’à la joie. Austin suivi par Searle, indique qu’il y a cinq classe d’acte du langage : illucoturoire, verdictifs (jugement), exercitifs, commissif( promesse) comportatif (excuse) expositif ( démonstratif).
Les acteurs du langage utiliseraient alors celle-ci comme un vecteur qui permettrait l’action ou un changement physique ou morale chez le destinateur. Lorsque Dominique Strauss Kahn s’est excusé et s’est présenté non coupable d’un acte physique mais bien moral, celui a par le langage tenté de susciter chez les français une action morale : créer un effet de pitié et de compassion à son égard.
Selon Varela cité par Louis Quéré, contrairement au modèle linéaire de Shannon et Weaver, «l’acte de communiquer ne se traduit pas par un transfert d’information depuis expéditeur vers le destinataire mais plutôt par le modelage mutuel d’un monde commun au moyen conjuguée : c’est notre réalisation sociale par l’acte de langage, qui prête vie à notre monde (…) En fait, un tel réseau continu de geste conversationnels, comportant leurs conditions de satisfaction, constitue non pas un outil de communication, mais la véritable trame sur laquelle se dessine notre identité.» Cette citation résume assez bien la position d’Austin que nous venons d’exemplifier. La communication n’est plus vue comme une transmission unique d’information, mais bien comme une construction mutuelle entre un émetteur et un destinataire. La communication vue par le langage aurait un pouvoir essentiel, elle permettrait l’action, et donc la création d’identité de chaque acteur qui en ferait usage.
L’école structuraliste en communication et Ferdinand de Saussure :
- Selon Saussure, les mots en tant que tels non pas une signification donnée, les mots sont arbitraires et dépendent d’un contexte. Un code connu et préalablement établie permet au récepteur et destinateur d’interpréter justement le message. Prenons l’exemple d’un conducteur qui ne connaîtrait pas la signification de la sirène d’ambulance, celui-ci ne se mettrait pas de côté lors que celle-ci est derrière lui. Ainsi, le code est indépendant du message et de celui à qui il est dédié. Tout comme dans le modèle de Shannon et Weaver, la communication est ici mesurable. En effet, une bonne communication est représentée lorsque le message est reçu comme il est émis. Cependant, il diffère du modèle télégraphique puisqu’il n’est pas question ici, de quantifié mathématiquement le message.
- Selon Saussure, les mots en tant que tels non pas une signification donnée, les mots sont arbitraires et dépendent d’un contexte. Un code connu et préalablement établie permet au récepteur et destinateur d’interpréter justement le message. Prenons l’exemple d’un conducteur qui ne connaîtrait pas la signification de la sirène d’ambulance, celui-ci ne se mettrait pas de côté lors que celle-ci est derrière lui. Ainsi, le code est indépendant du message et de celui à qui il est dédié. Tout comme dans le modèle de Shannon et Weaver, la communication est ici mesurable. En effet, une bonne communication est représentée lorsque le message est reçu comme il est émis. Cependant, il diffère du modèle télégraphique puisqu’il n’est pas question ici, de quantifié mathématiquement le message.
Bibliographie :
- Martin Michèle, (1991), « La bande dessinée : une littérature enfantine ? » (Disney), dans Communication et médias de masse, Culture, domination et opposition, Québec : Presses de l’Université du Québec, Télé-Université, pp. 286-306.
- Habermas Jurgen (1989) Médias de communication et espaces publics Réseaux Vol 7, 34 pp. 79-96
- Hall Edward T., (1978), « Les distances chez l’homme » dans La dimension cachée, Paris : Le Seuil, pp. 143-160.
- Quéré Louis D'un modèle épistémologique de la communication à un modèle praxéologique Réseaux 1991, Vol 9 N 46-47pp. 69-90
- WINKIN, Yves, La nouvelle communication. Paris ; Seuil, 1981.
- Watzlawick Paul, (1986), « Le langage d’injonction. Les prescriptions de comportement », Le langage du changement : éléments de communication thérapeutique, Paris : Le Seuil, pp. 133-143.
Photos :